Évolution des paradigmes de la gestion publique : De l’administration traditionnelle à la gouvernance

Résumé

Cet article explore les paradigmes majeurs dans l’évolution de la gestion publique, y compris la gestion administrative traditionnelle, la nouvelle gestion publique (NPM) et le paradigme post-NPM. Au début du 20e siècle, l’administration publique s’est distinguée en tant que discipline autonome pour la première fois, et fut marquée par les idées des théories classiques des organisations. Puis ce paradigme s’est imprégné totalement dans la bureaucratie wébérienne, et son mode vertico-hiérarchique. Cependant, depuis les années 1960, les limites de ce modèle ont émergé alors que les États faisaient face à des défis croissants et à des attentes accrues du public.

En réponse à ces défis, on a introduit durant les années 1980 le NPM qui prônait l’utilisation des méthodes de gestion privée dans le secteur public, mettant ainsi l’accent sur l’efficacité, la réduction des coûts et la décentralisation. Cependant, ce paradigme a été critiqué pour sa fragmentation du secteur public, son manque d’attentions aux attributs spéciaux des organisations publiques et ses résultats mitigés en matière de performance.

Ces critiques ont donné lieu à des mouvements post-NPM, cherchant à intégrer les meilleures pratiques de la gestion et du « management » tout en tenant compte des spécificités du secteur public. Parmi ces mouvements les plus cités, on met l’accent sur le « paradigme » de la gouvernance. La gouvernance dans ce sens met en avant la collaboration, la transparence et la participation citoyenne visant ainsi à créer un équilibre entre l’efficacité et la responsabilité. 

Mots clés : Gestion publique, Administration publique, Nouvelle Gestion Publique (NPM), Gouvernance, paradigme post-NPM.

Classification JEL:  H83

Type de l’article : article théorique