Services marchands sociaux : Une nécessaire évolution du système de la mesure de la performance

Auteurs

  • Salma TARMIDI Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Tanger , Université Abdelmalek Essaadi, Maroc https://orcid.org/0000-0002-7360-1099
  • El Ayachi BENCHEIKH Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Tanger, Université Abdelmalek Essaâdi, Maroc

Mots-clés :

Etablissement public, performance, couts variables directs, rentabilité, investissements

Résumé

Les Etablissement Publics sont placés au centre du chantier de la « bonne gouvernance », en renforçant leur système du contrôle financier, via l’élaboration des contrats de performance conclus avec l’État. La mesure de la performance au sein de La Direction Régionale de l’Oriental DR6 (ONEE-Branche Eau-), est fondée sur des indicateurs financiers, issus des états de synthèses comptables, ainsi les décisions d’investissement sont prises indépendamment de l’étude de la rentabilité des activités : Assainissement liquide (AL) et Approvisionnement en Eau Potable (AEP). À cet égard, on s’interroge si les résultats trouvés suite à la mise en place d’un système de calcul de la rentabilité des activités de la DR6, dans la mesure où est-ce qu’elles sont compatibles avec les décisions d’investissements relatives aux activités. Le présent article a pour l’objet d’étudier la convergence des décisions stratégiques inhérentes aux investissements pour la pérennisation des activités : AL et AEP avec les performances financières desdites activités, générées via la méthode des coûts variables directs.

La méthodologie de recherche déployée est « recherche-action », en analysant la rentabilité des activités phares de la DR6 via le système du calcul des couts variables directs. Les résultats obtenus sont discutés dans l’optique de la pertinence des décisions des investissements par rapport à la rentabilité des activités. En effet, via la méthode des couts variables l’activité d’assainissement liquide est plus rentable, mais l’enveloppe d’investissement affectée réellement à ladite activité est très modeste par rapport à celle affectée à l’activité de l’approvisionnement en eau potable qui génère un résultat négatif. Cependant, la méthode déployée dans le cadre de l’étude empirique connait des limites pratiques, notamment la reclassification des charges selon leur niveau de variabilité qui a été basée sur une méthode de calcul de la proportion des charges par rapport au niveau de l’activité, ce qui pourrait engendrer des résultats plus au moins biaisés. En outre, pour adosser les résultats de recherche, il était nécessaire de redéployer la même méthode dans une autre Direction Régionale relevant de l’ONEE-Branche Eau-, cependant, au moment de la recherche, il avait constaté que le contrôle de gestion a été en phase de l’implantation au niveau de la DR6 par rapport aux autres directions régionales ce qu’il était difficile de généraliser l’expérience sur les autres directions régionales relevant de l’ONEE-Branche Eau dont le contrôle de gestion a atteint sa maturité.

Mots clés : Etablissement public, performance, couts variables directs, rentabilité, investissements.

Classification JEL :  M41 

Type de l’article : Recherche appliquée

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Publiée

2022-09-30

Comment citer

TARMIDI, S., & BENCHEIKH, E. A. (2022). Services marchands sociaux : Une nécessaire évolution du système de la mesure de la performance. International Journal of Accounting, Finance, Auditing, Management and Economics, 3(5-2), 263–279. Consulté à l’adresse https://ijafame.org/index.php/ijafame/article/view/678