Mécanismes d’adaptations des acteurs agricoles de la vallée du Niger face à la fermeture des frontières
Résumé
Les zones frontalières sont devenues des centres d'activités marchandes dynamiques, résultant de l'exploitation des disparités entre les frontières par divers acteurs. Ces derniers déploient des stratégies qui génèrent des flux à la fois légaux et illégaux, contribuant ainsi à l'intensification des échanges commerciaux dans ces régions. Cette étude vise à décrire les mécanismes d’adaptation mise en œuvre par les acteurs du commerce transfrontalier des produits agricoles dans la vallée du Niger face à la fermeture des frontières. La méthodologie adoptée met l'accent une démarche d'échantillonnage à choix raisonné. Des entrevues ont été réalisées auprès 350 producteurs, commerçants, importateurs, détaillants, transporteurs, passeurs, gardes-frontières, autorités locales et les autochtones à Malanville, Gaya et Lolo. Le test de kendall et la statistique descriptive ont été utilisés. Les résultats de l'étude soulignent les stratégies d'adaptation distinctes adoptées au niveau de chaque localité. À Gaya, l’emprunt de chemins terrestres non officiels, la corruption des agents de la sécurité frontalière et la recherche de nouveaux marchés d’écoulement sont les principales stratégies d’adaptation. À Malanville, les chemins non officiels, la corruption et l'émergence de nouveaux marchés dominent. Tandis qu'à Lolo, la corruption, l’emprunt de chemins terrestres non officiels et l'émergence de nouveaux marchés sont centraux. De plus, les liens socioculturels ont émergé comme un élément crucial dans la résilience des réseaux commerciaux, facilitant la continuité des échanges et renforçant la stabilité économique locale.
Mots clés : stratégies d’adaptation, fermeture des frontalière, vallée du Niger.
JEL Classification : F20, N50, Q10, Q20.
Type du papier : Recherche empirique
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